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Jocelyn

zenon@bw.heraut.eu

A rejoint ce serveur il y a 6 mois, 2 semaines

Jamais je n'aurais pu être #Irnerio

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a publié une critique de Mrs Dalloway par Virginia Woolf

Virginia Woolf: Mrs Dalloway (Paperback, Français language, Gallimard) 3 étoiles

Virginia Woolf’s novel chronicles a day in the life of Clarissa Dalloway, a politician’s wife …

Mrs Dalloway

4 étoiles

Le livre se déroule le long d’une journée du mois de juin 1923, à Londres. Il est centré sur le personnage de Mrs Dalloway, une bourgeoise londonienne qui organise une soirée chez elle, avec toute une galerie de personnages qui gravitent autour d’elle.

Ce qui retient surtout l’attention, c’est le style : l’essentiel du livre se passe dans la tête des personnages. Le récit suit le fil de leurs pensées, et nous révèle leur vie intérieure et leur vision des choses. L’écriture laisse une impression de fluidité : le texte coule sans discontinuer d’une idée à une autre au gré des pensées des personnages, (d’ailleurs il n’y a pas de chapitres : les 300 pages s’enchaînent quasiment en continu), et parfois il saute d’un personnage à un autre, lesquels se jugent les uns les autres, ou bien partagent une même expérience mais l’appréhendent différemment. C’est vraiment une écriture de l’intériorité. …

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a publié une critique de La deuxieme mort de ramon mercader par Jorge Semprún

Jorge Semprún: La deuxieme mort de ramon mercader 4 étoiles

Les espions ne sont pas si froids

4 étoiles

Un roman d'espionnage déstructuré (et même carrément en petit morceaux, que ce soit dans son déroulé tortueux, dans ses personnages qui ne savent pas vraiment pourquoi ils sont là ou dans l'écriture ; avec notamment ces parenthèses où je m'adresse au lecteur sans crier gare) mais où les personnages, qui pourtant n'ont pour la plupart rien d'aimable, sont tous dotés d'une humanité ténue qui suscite une véritable empathie.

a terminé la lecture de La deuxieme mort de ramon mercader par Jorge Semprún

Jorge Semprún: La deuxieme mort de ramon mercader 4 étoiles

Un roman d' #espionnage déstructuré (et même carrément en petit morceaux, que ce soit dans son déroulé tortueux, dans ses personnages qui ne savent pas vraiment pourquoi ils sont là ou dans l'écriture ; avec notamment ces parenthèses où je m'adresse au lecteur sans crier gare) mais où les personnages, qui pourtant n'ont pour la plupart rien d'aimable, sont tous dotés d'une humanité ténue qui suscite une véritable empathie.

#1960s #communisme #Trotsky #Staline

a publié une critique de Ex Wife par Ursula Parrott

Ursula Parrott: Ex Wife (Paperback, 2005, Kessinger Publishing) 4 étoiles

Matérialiste et ...délicat

4 étoiles

Un genre de contradiction que peut-être seule l'Amérique des années folles était capable de faire vivre. Le livre d' #UrsulaParrott n'est pas #féministe militant, c'est le roman d'une #femme qui se trouve devenir libre bien contre son gré et vit cette liberté avec un grand pragmatisme — sans pour autant que cela amenuise son humanité et la possibilité de s'émouvoir et d'aimer. Un chapitre toutefois, le pénultième et le plus long, nous replonge dans une littérature du dilemme moral et amoureux du XIXe siècle. Mais tout le restant du roman répond lui beaucoup plus à une vision du monde pertinente vue du XXIe siècle, avec en plus ce brillant et cette excitation qu'apportait la nouveauté.

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Virginia Woolf: Un lieu à soi (French language, 2016, Dunod) 5 étoiles

Un lieu à soi rassemble une série de conférences sur le thème de la fiction …

Un magnifique petit bout de littérature

5 étoiles

De quoi nous parle ce petit bouquin ? De femmes et de fiction. Plus précisément, des femmes romancière et poétesses. Ou plutôt de leur absence. « Beaucoup de livres écrits par des hommes parlent de femmes, mais il y a très peu de femmes qui parlent d'hommes ». On est pas du tout dans une conférence ou un écrit académique (même si l'autrice connaît très bien ses classiques). Woolf nous déroule le fil de ses pensées sur les deux jours précédant la conférence. Il ne s'y passe factuellement pas grand chose: elle marche sur une pelouse, se voit refuser l'accès à la bibliothèque, mange bien le midi et mal le soir. Mais ce qui importe, c'est ce que ces événements suscitent tout un tas de pensées qui éclosent de manière un peu foutraque, comme les bulles d'une eau en train de frémir.

La thèse qu'elle défend parmi tant d'autres est …

a cité Lame de fond par Linda Lê

Linda Lê: Lame de fond (French language, 2012, Christian Bourgois éditeur) Aucune note

Entre nous, il n’y avait jamais de cessez-le-feu, c’étaient d’incessants tirs de barrage de part et d’autre. Un courant de haute tension nous traversait, je lui retournais ses compliments, j’ironisais sur sa préférence marquée pour le trio infernal, elle me répondait par un autre coup de bec. Mon père, d’une voix timide, l’apaisait en lui disant qu’on ne prend pas les mouches avec du vinaigre. Puis, d’un ton plus énergique, il me conjurait de ne pas aggraver mon cas : j’étais trop mordante, j’avais un humour au vitriol… Calmos ! Il en avait jusque-là de ces ping-pongs où elle et moi on se renvoyait la balle. Pouvait-il déjeuner en paix ? Ma mère, la mine revêche, chiffonnait sa serviette, tambourinait sur la table, avant de lui assener son argument massue : mon éducation était sa chasse gardée, et elle avait fort à faire, puisque j’étais d’une insolence rare. Après cela, je passais un mauvais quart d’heure. Elle accusait son mari d’être envers moi d’une indulgence pousse-au-crime, elle m’infligeait un carton jaune. J’allais voir ce qui me tomberait sur le râble si je ne m’amendais pas. Où donc avais-je contracté cette sale habitude de la faire devenir chèvre ? En voilà, une poison ! Et le trio infernal de branler la tête, pendant que mon père mettait bas les armes et ne proférait plus la moindre phrase en ma faveur.

Lame de fond de 

Un extrait montrant l'écriture si particulière, accumulant des expressions redondantes aux limites du #cliché. #LindaLê