The phrase "skin in the game" is one we have often heard but have rarely stopped to truly dissect. It is the backbone of risk management, but it's also an astonishingly complex worldview that, as Nassim Nicholas Taleb shows in this book, applies to literally all aspects of our lives. In his inimitable style, Taleb pulls on everything from Antaeus the Giant to Hammurabi to Donald Trump to Seneca to the ethics of disagreement to create a jaw-dropping tapestry for understanding our world in a brand new way.
The phrase "skin in the game" means that you do not pay attention to what people say, only to what they do, and to how much of their necks they are putting on the line. This willingness to accept one's own risks is an essential attribute of people in all walks of life. Taleb challenges long-held beliefs about those who control our …
The phrase "skin in the game" is one we have often heard but have rarely stopped to truly dissect. It is the backbone of risk management, but it's also an astonishingly complex worldview that, as Nassim Nicholas Taleb shows in this book, applies to literally all aspects of our lives. In his inimitable style, Taleb pulls on everything from Antaeus the Giant to Hammurabi to Donald Trump to Seneca to the ethics of disagreement to create a jaw-dropping tapestry for understanding our world in a brand new way.
The phrase "skin in the game" means that you do not pay attention to what people say, only to what they do, and to how much of their necks they are putting on the line. This willingness to accept one's own risks is an essential attribute of people in all walks of life. Taleb challenges long-held beliefs about those who control our military, finances, religions, and so much more-- and shows how "skin in the game" applies to all aspects of our lives.
I have had to stop reading this book after around 35%. The whole presumption of the book - people tend to make the best decisions when they are directly effected by then - sounds interesting.
However, the author goes on, raging about the "inerventionistas", trying to cause a they-against-us argument, without explaining the why and how.
The whole book seems to be written for people who already agree with the authors view. Therefore, for someone who likes to have their views challenged, it is definitely not worth reading.
Add to that the fact that the whole book seems to be a random assortment of texts that have never been meant to add up to a full book and you end up with something completely unreadable.
Nassim is smart but he's such a blow-hard. He constantly says that "person x is not rigorous" and yet he himself doesn't display any of this rigor he values so much.
He says "this is not ergodic..." or "lacks ergodicity" and always adds "we'll define that soon... I'm coming to that..." but he never does.
He has some good ideas, and his general idea for this book, that people should have skin in the game, is probably valid. But it could be argued far more effectively in a far shorter book by a much better writer.
Review of 'Jouer sa peau : asymétries cachées dans la vie quotidienne' on 'Goodreads'
5 stars
Quelle claque. Je n'ai pas d'autres mots, ce livre est une claque massive. A une époque tournée de plus en plus sur le brassage de vent, la dilution de la responsabilité en entreprise, l'indignation et le combat social permanent sans vraiment d'investissement, ce livre arrive à point nommé et rejoint énormément d'idées que j'essayais d'ébaucher depuis un certains temps.
"Facta non verba". Concernant une certaine classe de population qui n'hésite pas à hurler sur les réseaux sociaux leur indignation permanente mais qui jamais n'applique dans sa propre vie les changements qu'elle estime nécessaire d'un point de vue macro par exemple, ce livre en joint à oser regarder les choses en face et à questionner à quel point on ose mettre notre propre peau en jeu pour des idéaux dont l'on passe son temps à parler : "Rappelez-vous que mettre sa peau en jeu signifie ne pas prêter attention à …
Quelle claque. Je n'ai pas d'autres mots, ce livre est une claque massive. A une époque tournée de plus en plus sur le brassage de vent, la dilution de la responsabilité en entreprise, l'indignation et le combat social permanent sans vraiment d'investissement, ce livre arrive à point nommé et rejoint énormément d'idées que j'essayais d'ébaucher depuis un certains temps.
"Facta non verba". Concernant une certaine classe de population qui n'hésite pas à hurler sur les réseaux sociaux leur indignation permanente mais qui jamais n'applique dans sa propre vie les changements qu'elle estime nécessaire d'un point de vue macro par exemple, ce livre en joint à oser regarder les choses en face et à questionner à quel point on ose mettre notre propre peau en jeu pour des idéaux dont l'on passe son temps à parler : "Rappelez-vous que mettre sa peau en jeu signifie ne pas prêter attention à ce que les gens disent, mais uniquement à ce qu'ils font, et à la mesure dans laquelle ils risquent vraiment leur tête.". L'on revient simplement à ce que Gandhi enjoint à savoir être le changement que l'on veut voir dans le monde, car agir sans parler l'emporte sur le fait de parler sans agir. Si vous attendez des changements de façon empirique de la société, commencez par effectuer ces changements à votre échelle et osez voir les choses en face :
"Si votre vie privée entre en conflit avec vos opinions intellectuelles, cela annule ces dernières, et non votre vie privée."
Il en va de même concernant une frange de la population se plaignant sans cesse qu'on ne peut plus rien dire et qui assume courageusement ses opinions derrières des comptes anonymes. Si vous croyez que vos propos sont sensés, les assumer ne devrait pas être source de soucis, le fait de vous cacher est une admission que vos propos sont problématiques même à vos yeux.
Concernant la vie professionnelle, Taleb tacle sans prendre des pincettes énormément du milieu de la consultance, à raison, car dans énormément de cas il s'agit encore de paroles, de présentations Powerpoint, ... mais sans contact avec le réel ni prise d'actes ou de réelles prises de positions. De belles paroles souvent remisées dans un tiroir qui rejoint une idée que je m'étais formée depuis longtemps : au plus le consultant doit s'habiller chic et sérieux, au moins il croit en ses idées. Il tire de même la sonnette d'alarme sur la dilution de la responsabilité en entreprise, ainsi que d'une certaine frange de salariés (extrêmement importante), qui se place en position d'esclavage volontaire à travers des rituels profondément débiles comme les évaluations de fin d'années et autres facéties d'entreprises.
Une sape aussi du système politique qui oblige nos politiciens à ne plus risquer leur peau et rester dans une espèce de consensus mou les assurant à leurs yeux de garder leur électorat, mais aussi à certaines modifications qui seraient nécessaires pour redonner des lettres de noblesse à la politique, expliquant au passage les victoires de Trump et Poutine.
"Il est totalement immoral de se servir de la fonction publique à des fins d'enrichissement."
Bref un livre extrêmement vital qui s'attaque à des problèmes rampants de notre société, de nos systèmes politiques, de nos vies professionnelles. Et qui oblige à sérieusement prendre ses couilles en main et à aller mettre notre peau en jeu. Go.