Comtesse Dolingen reviewed Brainwyrms by Alison Rumfitt
Très moyen
2 stars
Brainwyrms fait partie de ce genre de roman "hypercontemporain" où, pour évoquer l'expérience trans à notre époque, l'autrice se sent obligée de recourir à des copier-coller à peine caché de notre réalité. Ainsi cela donne un recours direct trop fréquent à des références issues d'internet, plus particulièrement de twitter ou même l'insertion d'un personnage en tout et pour tout semblable à JK Rowling (à part le nom). Cela donne en pratique quelque chose de très pauvre et peu intéressant à lire car dans le peu de pages que le roman comprend, trop peu sont utilisées pour faire évoluer ses personnages et ce qui dans son intrigue est véritablement unique et subjectif. Le roman se divise en trois parties, dont seule la deuxième revêt vraiment un intérêt. Si l'idée de créer un narratif horrifique presque cronenbergien pour représenter la vague transphobe de notre époque est intéressante, cette idée est sous exploitée …
Brainwyrms fait partie de ce genre de roman "hypercontemporain" où, pour évoquer l'expérience trans à notre époque, l'autrice se sent obligée de recourir à des copier-coller à peine caché de notre réalité. Ainsi cela donne un recours direct trop fréquent à des références issues d'internet, plus particulièrement de twitter ou même l'insertion d'un personnage en tout et pour tout semblable à JK Rowling (à part le nom). Cela donne en pratique quelque chose de très pauvre et peu intéressant à lire car dans le peu de pages que le roman comprend, trop peu sont utilisées pour faire évoluer ses personnages et ce qui dans son intrigue est véritablement unique et subjectif. Le roman se divise en trois parties, dont seule la deuxième revêt vraiment un intérêt. Si l'idée de créer un narratif horrifique presque cronenbergien pour représenter la vague transphobe de notre époque est intéressante, cette idée est sous exploitée et mal mise en oeuvre car superficielle et manquant totalement de subtilité. Le livre n'arrive jamais vraiment à concilier le commentaire politique et l'histoire personnelle qu'il raconte. Reste une deuxième partie plutôt réussie et plaisante à lire car beaucoup plus explicite et sensible que le reste.