narusite rated Hier ou jamais: 4 stars

Anciennement narusite@bw.diaspodon.fr
Policier, SF, un peu de fantasy, et je me force à lire des classiques. Plutôt bon public.
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Un premier tome très prenant, bénéficiant d'un univers riche et dense, avec une histoire qui revisite et se réapproprie pleinement tout un ensemble de codes de la fantasy. Dans un cadre où s'entremêlent développement industriel et restes de magie "miraculeuse", il s'agit d'une fiction chargée d'enjeux et de questionnements politiques. Elle est l'occasion d'aborder, dans le registre de la fantasy, les colonialismes et leurs héritages, les enjeux mémoriels et le rôle de l'Histoire, et également la question de la place des croyances et des religions instituées, offrant une déclinaison mythologique intrigante autour de divinités bel et bien incarnées façonnant mais aussi façonnées par leurs croyant·es. Débutant sous forme d'enquête suite à un meurtre particulier, l'histoire gagne peu à peu en tension, à mesure aussi qu'elle prend de l'ampleur. La narration est particulièrement bien servie par une tonalité où s'entremêlent et se succèdent pointes de cynisme, émotions sincères, humour noir et …
Un premier tome très prenant, bénéficiant d'un univers riche et dense, avec une histoire qui revisite et se réapproprie pleinement tout un ensemble de codes de la fantasy. Dans un cadre où s'entremêlent développement industriel et restes de magie "miraculeuse", il s'agit d'une fiction chargée d'enjeux et de questionnements politiques. Elle est l'occasion d'aborder, dans le registre de la fantasy, les colonialismes et leurs héritages, les enjeux mémoriels et le rôle de l'Histoire, et également la question de la place des croyances et des religions instituées, offrant une déclinaison mythologique intrigante autour de divinités bel et bien incarnées façonnant mais aussi façonnées par leurs croyant·es. Débutant sous forme d'enquête suite à un meurtre particulier, l'histoire gagne peu à peu en tension, à mesure aussi qu'elle prend de l'ampleur. La narration est particulièrement bien servie par une tonalité où s'entremêlent et se succèdent pointes de cynisme, émotions sincères, humour noir et passages plus dramatiques. Un premier tome donc très efficace pour immerger les lecteur·ices dans cet univers. Le tome 2 - paru en VF cet automne - m'attend ! (À noter que les 3 tomes ont d'ores et déjà été publiés aux États-Unis.)
"Les essaims" est une novella (d'un peu plus d'une centaine de pages) qui se situe dans un futur particulièrement distant. L'humanité a "essaimé" dans toute la galaxie. Les civilisations humaines naissent et disparaissent désormais sous les regards de conducteurices de Reines qui essaiment la vie dans les différents systèmes solaires, tout en tentant de conserver le sens de leur mission en préservant leur humanité. À l'occasion de l'escale d'une conductrice dans un système solaire où l'existence et l'équilibre des êtres vivants est rythmé par une "Rotation" qui intrigue, le roman est l'occasion pour l'autrice d'esquisser divers questionnements autour de l'existence humaine, la notion d'appartenance, ou encore ce qui fait une société, et ce face au temps et au vide de l'espace que fait particulièrement ressortir le point de vue original d'une narratrice, contributrice initiale mais surtout observatrice extérieure, de ces civilisations humaines qu'elle voit naître, mais parfois aussi disparaître. L'ensemble …
"Les essaims" est une novella (d'un peu plus d'une centaine de pages) qui se situe dans un futur particulièrement distant. L'humanité a "essaimé" dans toute la galaxie. Les civilisations humaines naissent et disparaissent désormais sous les regards de conducteurices de Reines qui essaiment la vie dans les différents systèmes solaires, tout en tentant de conserver le sens de leur mission en préservant leur humanité. À l'occasion de l'escale d'une conductrice dans un système solaire où l'existence et l'équilibre des êtres vivants est rythmé par une "Rotation" qui intrigue, le roman est l'occasion pour l'autrice d'esquisser divers questionnements autour de l'existence humaine, la notion d'appartenance, ou encore ce qui fait une société, et ce face au temps et au vide de l'espace que fait particulièrement ressortir le point de vue original d'une narratrice, contributrice initiale mais surtout observatrice extérieure, de ces civilisations humaines qu'elle voit naître, mais parfois aussi disparaître. L'ensemble est porté par une plume douce, toujours sensible, souvent mélancolique, qui ne m'a pas laissée indifférente. Un roman de science-fiction réflexif et touchant à plus d'un titre.
Promesse tenue, ce fut une lecture distrayante et horrifique. Le surnaturel a ceci de plaisant que ceux qui n'en sont pas témoins sont réduits à des sortes de pirouettes pour en expliquer les conséquences. Ça ne le rend que plus vraisemblable. Que plus vrai. En tout cas, je n'irai pas me baigner dans ces rivières près de Babylon.
Dans ce quatrième tome, l'institut va devoir se battre pour survivre. Max et Leon se sont retrouvés et espèrent bien …
Derrière la façade très académique de l'institut St Mary, les équipes d'historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret …
Derrière la façade très académique de. l'institut St Mary, les équipes d'historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret …
Ça commençait plutôt comme la cabane magique, mais ça continue davantage comme Doctor Who. La gestion des paradoxes n’est pas terrible, mais l’humour me convient tout à fait. On sent fortement que c’est anglais, et l’histoire anglaise, c’est pas forcément ma tasse de thé, donc des subtilités m’échappent certainement, mais ça fait partie des livres qui me tiennent éveillés (contrairement à ceux qui m’endorment).
Derrière l'innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. …
Je discutais de ce livre l'autre jour avec Y. mon libraire préféré, et il me disait comment il tenait à éviter ces best-sellers mondiaux, ou plutôt à en retarder la fréquentation. Je n'ai pu m'empêcher de mentionner Les misérables, et il y a des similitudes entre ces deux romans, au delà des différences formelles évidentes. Eco ne peut s'empêcher de faire disserter ses personnages, alors que Hugo se garde pour lui-même ces splendides digressions sur l'argot ou l'architecture parisienne. Dans les deux cas, on connaît déjà l'histoire, ou on croit la connaître, et le cinéma nous y aide un peu.
Il n'empêche qu'un jour, le livre se met entre vos mains et exige d'être lu. Alors les cavaliers de l'Apocalypse démarrent leur terrifiante cavalcade, les flammes de l'orgueil dévorent la librairie pendant qu'un moine s'en va, emportant avec lui le visage d'une femme dont il n'aura pas connu le …
Je discutais de ce livre l'autre jour avec Y. mon libraire préféré, et il me disait comment il tenait à éviter ces best-sellers mondiaux, ou plutôt à en retarder la fréquentation. Je n'ai pu m'empêcher de mentionner Les misérables, et il y a des similitudes entre ces deux romans, au delà des différences formelles évidentes. Eco ne peut s'empêcher de faire disserter ses personnages, alors que Hugo se garde pour lui-même ces splendides digressions sur l'argot ou l'architecture parisienne. Dans les deux cas, on connaît déjà l'histoire, ou on croit la connaître, et le cinéma nous y aide un peu.
Il n'empêche qu'un jour, le livre se met entre vos mains et exige d'être lu. Alors les cavaliers de l'Apocalypse démarrent leur terrifiante cavalcade, les flammes de l'orgueil dévorent la librairie pendant qu'un moine s'en va, emportant avec lui le visage d'une femme dont il n'aura pas connu le nom.
Si tu te demandes ce que nous faisons ainsi, loin des hommes, je vais te dire : nous veillons sur …
J’ai un peu eu peur au début que ce soit à nouveau un roman à la Proust, comme souvenirs de la marée basse, sans vraiment de dialogues. Mais non, après quelques pages tout va mieux. Enfin pour le lecteur, parce que pour le protagoniste, tout n’est pas des plus joyeux. J’ai beaucoup aimé l’écriture au final, et bien que le livre ait ~50ans, il n’a pas pris une ride.
Rome, fin des années 1960. Leo Gazzarra, milanais d’origine, est depuis quelques années installé dans la capitale. Il vit de …