Je lis des choses étranges en français, anglais, allemand, ou russe (enfin j'essaie).
I read weird things in French, English, German, and Russian (or at least I try). Yes, I like the Oxford comma.
French #Français #English #German #Deutsch #Russian
Une analyse qui sort des sentiers battus, mais parfois trop longue
3 stars
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas tout compris, mais je vais quand même me lancer dans la critique.
C'est mon premier livre d'Ellul, mais ce n'est peut être pas le bon pour aborder sa pensée, il évacue la notion de système technicien en renvoyant à son livre éponyme ; toute sa thèse reposant sur cette notion, j'ai pataugé par moments.
Toutefois ça n'enlève rien à l'intérêt de l'analyse qui cherche à rendre compte de la position de l'art, notamment l'art moderne, dans la société par un prisme qui dépasse l'analyse politique (qu'il juge inadaptée). C'est dans la ligne de ce qu'à pu écrire Adorno dans "Kulturindustrie", mais écrit quelques décennies plus tard et des exemples plus récents.
Certains chapitres sont prescients quand on regarde l'impact actuel des réseaux sociaux (le rôle du critique d'art, le communiel, la compensation), et rien que pour ça je sais que j'y …
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas tout compris, mais je vais quand même me lancer dans la critique.
C'est mon premier livre d'Ellul, mais ce n'est peut être pas le bon pour aborder sa pensée, il évacue la notion de système technicien en renvoyant à son livre éponyme ; toute sa thèse reposant sur cette notion, j'ai pataugé par moments.
Toutefois ça n'enlève rien à l'intérêt de l'analyse qui cherche à rendre compte de la position de l'art, notamment l'art moderne, dans la société par un prisme qui dépasse l'analyse politique (qu'il juge inadaptée). C'est dans la ligne de ce qu'à pu écrire Adorno dans "Kulturindustrie", mais écrit quelques décennies plus tard et des exemples plus récents.
Certains chapitres sont prescients quand on regarde l'impact actuel des réseaux sociaux (le rôle du critique d'art, le communiel, la compensation), et rien que pour ça je sais que j'y reviendrai.
On l’appelait le « mage du Kremlin ». L’énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène …
Pas mauvais, mais aurait pu être tellement meilleurs
3 stars
Commençons par les points positifs : la prose se lit très bien, et le livre est assez documenté (on rigolera juste de la phrase qui décrit Poutine comme n'ayant pas de relations avec des femmes).
Pour le reste c'est assez médiocre. Tout d'abord la mise en scène du monologue du "mage", personnage inspiré de Vlasislav Sourkov, est du niveau d'une mauvaise fan fiction, et parfaitement inutile.
Ensuite le livre est parcouru d'une histoire d'amour qui n'apporte strictement rien au roman, le personnage féminin est d'ailleurs assez caricatural tant elle est distante et impénétrable.
Enfin, et c'est le ennuyeux, c'est décousu et ça manque de chair. on ne sait pas si on est face à Machiavel, Saint Simon, ou Tolstoï, on manque de repères temporelles (une simple frise chronologique en fin de livre aurait suffi), et on passe de manière superficielle sur les relations au sein du pouvoir (on nous dit …
Commençons par les points positifs : la prose se lit très bien, et le livre est assez documenté (on rigolera juste de la phrase qui décrit Poutine comme n'ayant pas de relations avec des femmes).
Pour le reste c'est assez médiocre. Tout d'abord la mise en scène du monologue du "mage", personnage inspiré de Vlasislav Sourkov, est du niveau d'une mauvaise fan fiction, et parfaitement inutile.
Ensuite le livre est parcouru d'une histoire d'amour qui n'apporte strictement rien au roman, le personnage féminin est d'ailleurs assez caricatural tant elle est distante et impénétrable.
Enfin, et c'est le ennuyeux, c'est décousu et ça manque de chair. on ne sait pas si on est face à Machiavel, Saint Simon, ou Tolstoï, on manque de repères temporelles (une simple frise chronologique en fin de livre aurait suffi), et on passe de manière superficielle sur les relations au sein du pouvoir (on nous dit que le Kremlin est une cours, on croise à peine deux courtisans !) et sur l'histoire des relations entre eux.
Ce n'est pas mauvais, mais ça aurait pu être tellement plus.
La convivialité " Si les outils ne sont pas dès maintenant soumis à un contrôle …
très intéressant dans la théorie, mais parfois un peu daté
4 stars
Ce petit opus cherche à définir les conditions d'une utilisation plus humaine de la technique.
Il est très intéressant dans son analyse de la situation de la technique, et notamment de la manière dont le progrès technique n'a rien d'un progrès humain en tant qu'il prive les gens de leur capacité à exprimer leurs propres capacités en les remplaçant par celles déjà prêtes, mais soumises au contrôle d'élites technocratiques.
J'en retiens notamment la notion qu'Illich développe de" monopole radical", c'est à dire la situation ou par son efficacité une technologie empêche qu'on utilise les autres (par exemple les infrastructures automobiles qui se développent jusqu'à l'extinction des trottoirs, rendant impossible la marche à pied).
L'ouvrage n'apporte pas de modèle de réponse, se contentant de définir le type de limites qui seraient à mettre en place pour l'avènement d'une société conviviale, et insistant sur le fait que ces mesures doivent être débattues …
Ce petit opus cherche à définir les conditions d'une utilisation plus humaine de la technique.
Il est très intéressant dans son analyse de la situation de la technique, et notamment de la manière dont le progrès technique n'a rien d'un progrès humain en tant qu'il prive les gens de leur capacité à exprimer leurs propres capacités en les remplaçant par celles déjà prêtes, mais soumises au contrôle d'élites technocratiques.
J'en retiens notamment la notion qu'Illich développe de" monopole radical", c'est à dire la situation ou par son efficacité une technologie empêche qu'on utilise les autres (par exemple les infrastructures automobiles qui se développent jusqu'à l'extinction des trottoirs, rendant impossible la marche à pied).
L'ouvrage n'apporte pas de modèle de réponse, se contentant de définir le type de limites qui seraient à mettre en place pour l'avènement d'une société conviviale, et insistant sur le fait que ces mesures doivent être débattues politiquement. C'est agréable de laisser la porte ouverte, et de considérer que la réponse doit être politique, et non pas "à dire d'expert", ce qui serait contradictoire avec son discours.
Attention tout de même, certaines opinions sont clairement datées, son analyse que la chine maoïste est le seul pays où une société "conviviale" puisse se mettre en place est assez gênante ; certes on est en 1973 et la réalité de la révolution culturelle n'était pas encore connue partout, et ce qui lui a succédé lui a largement donné tort. Ses convictions malthusiennes peinent aussi à convaincre dans le sens où la croissance infinie de la population qui l'effraie ne semble plus être considérée comme un scénario plausible par les démographes, nonobstant les effets du changement climatique qui s'annoncent (et qu'il voit comme ce qui forcera la civilisation à abandonner la technique de manière violente, ce qu'il souhaite éviter).
Nox, l’ancien commis d’épicerie, est désormais seul maître à bord de l’échoppe Saint-Vivant. Il a …
très bonne suite
5 stars
Une suite qui capitalise sur les bases du premier tome, tout en travaillant la liaison avec l'autre partie de la série et en rythmant agréablement l'intrigue.
On retrouve l'ambiance chaude et pleine de vitalité de Gemina, mais dont les intrigues politiques et les factions prêtes à tout nous rappellent que ce n'est pas un paradis méridional, c'est un champ de bataille.
L'arrivée de réfugiés et la réaction des habitants m'ont plu, pas de bons et de méchants, juste des gens qui cherchent à survivre, et le déséquilibre progressif des forces en présence rythment bien le livre, tout le monde cherche à se raccrocher à des branches qui tombent les unes après les autres.
J'ai vraiment apprécié la manière de lier les deux séries, on a pas l'impression d'un crossover forcé, et il reste suffisamment à découvrir pour les derniers tomes des deux trilogies.
Le parti-pris du livre c'est que la réforme et le puritanisme qui ont suivi sont directement responsables du capitalisme et des maux qui l'entourent. Par conséquent il nous faut selon l'auteur revenir à des formes de société plus proches de la société médiévale qui précédait.
Pourquoi pas, même si je suis un peu surpris d'entendre un anarchiste faire l'éloge de la civilisation médiévale au vu de ses inégalités (qu'il ne semble pas considérer comme tellement problématiques). Je comprends néanmoins l'attrait que peut avoir une vie qui nous semble plus communautaire et moins individualiste que ce qui nous est promu quotidiennement ; et l'intérêt de mieux connaître les structures qui soutenaient cette société (comme les guildes par exemple).
Ce qui me dérange plus ce sont les passages sur la relation aux troubles psychiatriques où l'auteur encourage à délaisser les traitements médicamenteux, ce qui me semble être une très mauvaise idée pour …
Le parti-pris du livre c'est que la réforme et le puritanisme qui ont suivi sont directement responsables du capitalisme et des maux qui l'entourent. Par conséquent il nous faut selon l'auteur revenir à des formes de société plus proches de la société médiévale qui précédait.
Pourquoi pas, même si je suis un peu surpris d'entendre un anarchiste faire l'éloge de la civilisation médiévale au vu de ses inégalités (qu'il ne semble pas considérer comme tellement problématiques). Je comprends néanmoins l'attrait que peut avoir une vie qui nous semble plus communautaire et moins individualiste que ce qui nous est promu quotidiennement ; et l'intérêt de mieux connaître les structures qui soutenaient cette société (comme les guildes par exemple).
Ce qui me dérange plus ce sont les passages sur la relation aux troubles psychiatriques où l'auteur encourage à délaisser les traitements médicamenteux, ce qui me semble être une très mauvaise idée pour les cas de dépression ou de troubles bipolaires auxquels il fait référence. Ce sujet est un angle mort dans le travail de l'auteur, et ça transparaît dans ses références : il n'en inclut aucune qui traite de l'aspect médical de ces troubles, ou de leur impact non seulement sur le malade, mais sur son entourage.
J'avais lu cette novella peu après sa sortie, sans forcément me rendre compte à quel point elle était ancrée dans ce hiver parisien de 2016 (post Charlie et Bataclan). L'ambiance de la Défense est également très bien rendue.
Le rythme est bon, on reste suspendu au récit du héros tout en voulant se perdre en conjecture à chaque nouvelle page ; ça m'a rappelé '"Eyes Wide Shut", "Alien", Lovecraft bien sûr, sans avoir l'impression de tomber dans le pastiche ou le fanservice.
Ni vraiment intéressant ni vraiment divertissant.
Peut être est-il meilleur en anglais en raison de l'abondance de jeux de mots et références littéraires.
When Mr. Dashwood dies, he must leave the bulk of his estate to the son …
contains all the seeds of Jane Austen's works
3 stars
The first Jane Austen's novel: probably not my favourite but what it is missing in pure fun, it makes up in depth of characters.Yes, for once there is not an "only sane woman" but rather different people struggling with their feelings, and the constraints society. Sure some are more foolish than others, but they felt more real than in other books, if less entertaining.
The Unbearable Lightness of Being (Czech: Nesnesitelná lehkost bytí) is a 1984 novel by Milan …
Un livre qui mélange philosophie, commentaire politique (mais quelle philosophie n'est pas politique ?), et histoires d'amours et d'amants qui se cherchent sans savoir s'ils sont bien ensembles.
Le livre se tient bien malgré les ellipses et les changements de points de vue, mais le dernier quart fait l'effet d'un peu "rembourré", la fin m'ayant même laissé un peu dubitatif.
The kind of book one may like, but will not necessarily recommend. It is a weird and demanding book, even for someone who has already read Danielewski's prose. However, the more I read it the more I enjoyed it as I got into the tempo of Sam and Hailey. Endlessly teenagers, endlessly in love.
Beware, the timeline snippets inside the books, they a welcome reminder of highschool history lessons, but the typesize makes them a pain to read.