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Simone Weil: Note Sur la Suppression Générale des Partis Politiques (French language, 2019, Books on Demand GmbH) No rating

Simone Weil (1909-1943) est engagée dès 1927 dans le syndicalisme révolutionnaire. Elle participe activement aux …

Quelques points de l'argumentaire:

  • Un parti politique, l'exercice du pouvoir, la démocratie ne sont que des fins pour un seul moyen: l'exercice et la recherche du bien et de la justice

  • la démocratie imaginée par Rousseau postule qu'en certains cas, la décision du peuple est ce qui s'approche le plus de la vérité. la vérité est définie comme la convergence des perceptions sur ce qui est juste

  • une autre condition avancée par Weil, c'est que lors de la décision, seule la raison doive guider le peuple, non pas une quelconque passion collective qui tue la capacité à discuter et se faire un avis

  • un parti se définit par trois caractéristiques : c'est une machine à créer de la passion collective, qui cherche à uniformiser la pensée en son sein et qui a une vocation à la croissance par la recherche du pouvoir

  • en particulier, un parti n'a pour objectif que sa reproduction en propre et devient donc une fin alors qu'il n'était qu'un moyen (on voit beaucoup ça sur les partis historiques français type LR ou PS)

  • un parti, en tant qu'organe à tendance totalitaire, est voué à empoisonner la vie publique, et il faut lui préférer des formes de gouvernement autre (je songe à la démocratie liquide)

  • il faut interdire Marie-Claire

@aura j'ai un peu de mal à comprendre en quoi un parti politique diffèrerait d'un syndicat ou de n'importe quel groupe d'affinité politique existant celà dit (le syndicat ne recherche théoriquement pas le pouvoir ou l'extension, peut-être ? même si une centrale syndicale français du début du XXIe siècle se complait dans la négociation avec l'État)