Un roman que j’ai trouvé très beau, mais parfois très dur également.

On y suit l’histoire de Betty, métisse Cherokee, aux alentours des années 1960. Pauvreté, racisme, traumas familiaux.

Après quelques pages, je me suis dit que ça n’allait pas être pour moi. Et puis, comme pour « L'autre moitié de soi » de Brit Bennett, si, c’est pour moi. Les histoires du père, son rapport à la nature, rende le livre très poétique. La violence subie par Betty et les femmes de sa famille, les morts qui se succèdent très noir.

Le fait que ce ne soit qu’à moitié fictionnel rend le livre encore plus poignant.